Personne n’oublie sa première rencontre avec l’ortie, une plante quelque peu mal aimée et considérée comme une « mauvaise herbe ». Mais les plantes qualifiées de mauvaises herbes par les jardiniers sont souvent de puissantes médicinales.
Ses petits poils urticants contiennent, entre autres, de l’histamine, de l’acétylcholine, de la sérotonine, de l’acide formique (arme de défense des abeilles et des fourmis), un petit cocktail de substances irritantes qui créent une légère sensation de brûlure au contact de la peau.
Au fil des siècles, l’ortie a donné lieu à plusieurs anecdotes intéressantes. Par exemple, dans l’Antiquité, les Romains l’utilisaient dans des rituels de flagellation afin de se réchauffer durant les hivers rudes. A l’époque médiévale, il était commun de frotter les articulations douloureuses avec de l’ortie pour traiter les problèmes articulaires (arthrite, arthrose).
Extrêmement nutritive, l’ortie n’est pas spectaculaire dans le jardin, mais elle mérite qu’on lui rende hommage, non seulement pour ses multiples vertus thérapeutiques et culinaires, mais aussi pour son soutien inconditionnel à la terre et aux plantes lorsqu’elle est transformée en engrais naturel comme le purin d’ortie.
A noter, les effets urticants de l’ortie disparaissent avec la cuisson ou lorsqu’on la laisse reposer et laver après l’avoir cueillie.
Photo de Marina Leonova: www.pexels.com
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