Cette belle plante vivace au port majestueux, aux capitules charnus et aux feuilles épaisses tirant sur le violet est originaire d’Afrique du Nord. On consomme avec délice le bouton de sa fleur.
Ce descendant du chardon est réputé pour combattre efficacement les maladies de foie. Nos habitudes alimentaires font qu’on en consomme plus aujourd’hui que les capitules et le fond alors que ses principes les plus actifs résident dans sa tige ligneuse et dans ses feuilles. Ces dernières peuvent être utilisées en décoction pour combattre les insuffisances hépatiques et rénales. Cela étant, l’eau de cuisson des artichauts, bien que moins active, reste un excellent stimulant du foie.
Les principes contenus dans les feuilles d’artichaut opèrent une sorte de nettoyage du foie et lui rendent le moyen d’accomplir ses diverses fonctions. Il a été démontré, de plus, que l’artichaut se montre capable de mobiliser le cholestérol retenu dans les tissus du corps et cela grâce, sans doute, à un changement des propriétés du sérum du sang qui dissout le cholestérol au lieu de le laisser se déposer. Ces propriétés sont complémentées par le pouvoir diurétique de l’artichaut qui aide ainsi à éliminer par les reins les déchets qui encombrent l’organisme.
C’est donc une plante qui peut rendre service non seulement aux malades du foie, mais aux arthritiques qui, parmi les nombreux symptômes de leur mal, ont souvent une déficience du foie et des reins.
Ce sont les feuilles d’artichaut qui contiennent la cynarine et l’acide chlorogénique aux vertus dépuratives importantes.
L’artichaut est le prototype des plantes dépuratives. Il stimule la production de bile par les cellules hépatiques (effet cholérétique) et son évacuation vers l’intestin (effet cholagogue) et est aussi hépato protecteur. C’est un puissant hépato-tonique qui régule les fonctions hépatiques et stimule la vésicule biliaire paresseuse. L’artichaut agit sur toutes les affections du foie : en cas de paresse et d’engorgement, en cas de calculs biliaires ou d’atteinte cellulaire hépatique. Il fait baisser les taux d’urée et de cholestérol dans le sang.
On ne le déconseille qu’en cas d’obstruction des voies biliaires (risque d’engagement d’une lithiase).
Ceux qui ne craignent pas, pour guérir, de boire une boisson amère, peuvent le prendre en infusion.
En cas de surcharge métabolique, d’excès de cholestérol et pour perdre quelques kilos, une tisane indispensable : mélanger 30 g de feuilles d’artichaut, 30 g de feuilles de pissenlit, 30 g de feuilles de bourrache, 50 g de fleurs de sureau, 50 g de racine de chiendent, 30 g de feuilles d’olivier et 30 g de feuilles de frêne. Mettre 4 cuillères à soupe du mélange pour 1 litre d’eau froide. Faire bouillir 2 minutes et infuser 10 minutes. Filtrer et boire dans la journée entre les repas
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