De nombreux végétaux furent de tout temps utilisés par les hommes, et cela de manière empirique.
En effet, les hommes n’avaient, à leur disposition, que peu de moyens de se soigner, et ils avaient très tôt pris l’habitude d’aller récolter dans la nature ce qui était susceptible de les guérir.
Les Egyptiens savaient utiliser de nombreuses médications tirées de plantes. Ils savaient anesthésier par des macérations de plantes dans des vins. Ils faisaient les momifications, suivant une technique très minutieuse, à l’aide de plantes, d’essences aromatiques, de résines et de saumures dont ils avaient remarqué les propriétés antiseptiques. Les Egyptiens paraissent même avoir su, vers 2000 avant Jésus-Christ, préparer une essence de cèdre : ils faisaient chauffer du bois de cèdre dans un récipient en argile au-dessus duquel étaient suspendus des brins de laine qui s’imprégnaient de la vapeur dégagée ; ils suffisait ensuite de presser ces brins pour obtenir l’essence de cèdre.
Plus tard, de nombreux médecins firent état, dans leurs travaux, de plantes qu’ils utilisaient abondamment:
Tout au long de l’histoire, nous retrouvons donc de grands noms qui se sont intéressés aux soins par les plantes.
Les végétaux ont ainsi constitué, pendant des siècles, les moyens principaux mis à la disposition des hommes pour combattre les affections dont ils souffraient. L’expérience aidant, et les moyens dont disposaient les chercheurs progressant, leur utilisations passée du stade empirique à un stade plus élaboré.
« Le jardin est une officine dont nous devrions nous servir plus souvent », a sagement écrit Léon Binet.
Le malade qui souhaite aujourd’hui échapper à l’influence des médicaments de synthèse se tourne vers une médecin qui a choisi de soigner par la phytothérapie et l’aromathérapie. La médecine par les plantes n’est en aucune manière un retour en arrière, vers un âge dépassé : le médecin dispose, pour l’aider à établir son diagnostic, outre d’autres moyens d’origine naturelle, de tous les procédés habituels. Il ordonnera les examens complémentaires utiles : prise de sang, analyse d’urines, radiographie, … Ses moyens de détection de la maladie sont tous ceux que lui permet d’utiliser la science actuelle.
Là où l’action du médecin va diverger, c’est lorsqu’il établira son ordonnance : au lieu de prescrire les médicaments chimiquement purs produits par les laboratoires pharmaceutiques, il prescrira à son malade des médicaments comportant les principes actifs de telle ou telle plante ou, selon les cas, la plante elle-même, isolée ou en association.
Le but de ces principes actifs est évidemment le même que celui des médicaments chimiques. Mais l’un est complet et bénéficie de la complexité élaborée par la nature, alors que l’autre est simple, ne bénéficiant que de sa virulence, qui peut devenir exagérée. Le végétal, pour agir complètement, avec force et douceur à la fois, se doit d’être entier, pourvu de tous ses éléments. Si les chimistes ont pu séparer un végétal en ses constituants les plus simples, ils n’ont pas pu, en revanche, reconstituer le végétal entier à partir de ses composants plus particulièrement connus : on croit connaître la composition du chou, mais on ne sait pas réaliser la synthèse du chou.
Le produit naturel, pour agir, comporte dans sa formule, tous les éléments nécessaires à son action. Les différents facteurs se complètent, se renforcent ou se modèrent.
Pour preuve, prenons l’exemple d’une maladie, le scorbut. Celui-ci n’a jamais pu être guéri par la vitamine C (appelée aussi vitamine antiscorbutique) de synthèse, même prise à très forte dose. En revanche, le scorbut se guérit par l’utilisation de certains légumes ou fruits (chou, citron, …).
Pourquoi ?
Parce que, dans le végétal, la vitamine C est associée à une autre vitamine (C2), nécessaire à son action.
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