La relation entre la nature et la santé humaine fait partie du patrimoine – culturel, spirituel et scientifique – de toutes les civilisations, depuis que l’être humain existe.
Que ce soit en Europe avec la médecine herboriste et l’aromathérapie, en Asie avec la médecine chinoise, en Inde avec l’ayurvéda, en Afrique avec les médecines traditionnelles des différentes régions, en Amérique ou en Occitanie avec la médecine botanique ou autochtone, chaque peuple porte son histoire, sa culture, ses épices et sa façon de percevoir la maladie et ses remèdes.
Souvent, ces connaissances léguées de génération en génération, d’un siècle à un autre, ont survécu aux différentes croisades et guerres. Elles ont été transmises parfois par l’écriture et la retranscription, souvent de bouche à oreille, d’un sage à un autre, d’un apothicaire à un autre, d’un guérisseur chaman à son prochain, d’une sage-femme à sa relève. A travers des rituels et les connaissances sur le terrain s’est bâtie une véritable pharmacopée au service de l’être humain.
Si nos ancêtres n’avaient pas appris à soigner leur communauté grâce à la nature, nous ne serions pas installés confortablement à écrire ou à lire ces lignes aujourd’hui. Les plantes aromatiques, les écorces, les racines, les fruits, les boutons de fleurs, les sommités fleuries, les bulbes, la résine, les huiles extraites des graines, les huiles essentielles et les champignons font partie de notre materia medica. Nous avons l’immense privilège d’accéder à ces connaissances provenant de partout sur la planète, à des compilations « d’essais-erreurs » et, surtout, à des milliers d’années d’évolution du matériel botanique.
Le monde végétal est d’une richesse, d’une abondance et d’une générosité infinies. L’épicerie – idéalement nos potagers et petits espaces de culture – est une mini pharmacie où l’on peut renouer avec la nature et ses bienfaits, en toute simplicité. Les plantes méritent de retrouver une place centrale dans nos jardins et dans nos armoires à épices, dans nos tisanes, nos huiles et nos vinaigres.
OTZI, l’homme des glaces
Vous connaissez peut-être l’histoire d’Otzi, une momie découverte par un couple d’Allemands dans les Alpes italiennes en 1991. Ensevelie sous une couche de glace, son existence a été révélée par la fonte importante du glacier.
Comme les ossements étaient extrêmement bien conservés, les scientifiques ont pu faire plusieurs analyses. Une captation au carbone 14 et d’autres techniques de datation lui ont donné l’âge vénérable d’environ 4500 à 5000 ans, selon les sources. Dans sa petite besace, enfilés sur deux petites branches de bois, étaient alignés trois champignons. Après analyse, les scientifiques ont déterminé qu’il s’agissait d’un polypore du bouleau, d’un amadouvier et d’un chaga. Selon la revue Science de Janvier 2016, l’autopsie a confirmé qu’en plus de souffrir de tendinite, d’arthrose, de calculs biliaires, de la maladie de Lyme et d’athérosclérose, le pauvre Otzi était aussi atteint d’une bactérie intestinale (H.pylori), contre laquelle un des champignons semblerait efficace. En 2011, les chercheurs de l’Université de Zurich se sont entendus pour dire que, finalement, c’est une flèche qui avait eu raison de la vie d’Otzi.
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Photo de Nataliya Vaitkevich provenant de Pexels
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